Journée-internationale-des-filles

La journée internationale des filles – 11 octobre

Dans de nombreux pays, filles et garçons n'ont pas les mêmes droits ni les mêmes libertés. Ceci doit cesser, et la journée internationale des filles est là pour le rappeler.

En quoi consiste la Journée internationale des Filles ?

La Journée internationale des filles a été mise en place depuis 2012 afin de promouvoir le droit des filles à travers le monde, et surtout d’attirer l’attention sur les discriminations dont elles souffrent encore dans de nombreux pays du monde. Ceci touche donc de nombreux sujets, et pousse les dirigeants politiques à œuvrer pour l’éducation des filles, leurs libertés fondamentales et lutter contre les abus. Cette journée est demandée par Plan international depuis 2007, une ONG « Avec et pour les enfants » qui vise à permettre aux enfants et aux jeunes de développer leur potentiel afin d’être acteur de leur avenir et de devenir des adultes libres. Dans ce cadre, des questions se détachent, notamment pour les filles qui sont encore dans de nombreux pays cibles de discrimination. L’accès à l’éducation et le mariage libre sont les recommandations les plus importantes. Cette ONG développe depuis 2007 une campagne mondiale « Because I am a Girl » pour lutter contre les freins à l’éducation des filles.

Les thèmes des années précédentes : mariage précoce et éducation

 

    Thème 2012 : « Mettre fin aux mariages d’enfants »

 
Cette première journée des filles s’est basée sur les statistiques suivantes : dans le monde, plus d’un tiers des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant leurs 18 ans, et 30% d’entre elles avant d’avoir 15 ans ! Cette journée a donc prôné l’interdiction au niveau mondial du mariage précoce, afin de protéger les filles notamment contre la violence, l’infection par le VIH ou encore la maternité précoce, cause de mortalité maternelle. De plus, les filles ainsi mariées ont rarement accès à l’éducation.
 

    Thème 2013 : « Innover pour éduquer »

 
Le monde connaît encore de grandes disparités entre l’éducation des filles et celle des garçons. Certes, il n’y a jamais eu autant de filles scolarisées, mais parmi les 57 millions d’enfants en primaire qui ne vont pas à l’école, 31 millions sont des filles – les filles restants, de plus, bien moins longtemps à l’école. Il existe de nombreux obstacles à la scolarisation des filles : la sécurité, les problèmes financiers, les obstacles institutionnels et culturels et bien sûr la pression en faveur du mariage précoce.
Pourtant, il a été démontré que l’éducation des filles est cruciale, non seulement pour elles, mais également pour leurs pays. Ce facteur est vu actuellement par l’ONU comme le progrès le plus constant vers les objectifs de développement. Une fille éduquée a moins d’enfants et ceux-ci restent en meilleure santé. Les mortalités infantiles et maternelles baissent, l’éducation des enfants est plus probable, la lutte contre la malnutrition et les infections se renforcent, le travail des enfants diminue, et un cercle vertueux se met en place.
L’ONU et ses organisations, comme l’UNICEF ou ONU-femmes, plaident donc pour que les différents organes locaux, nationaux et internationaux travaillent ensemble afin de mettre en place des engagements et de permettre l’éducation des filles. Pour cela, il faut créer les conditions nécessaires pour assurer aux filles sécurité, santé et éducation, qu’elles puissent devenir autonomes et jouer un rôle transformateur pour leur famille, leur communauté, et par conséquent leur économie et leur pays. En particulier,on pense au rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC), tels que les smartphones et l’accès Internet haut débit. La technologie peut être la force et multiplicateurs « voix » pour les filles et les jeunes femmes, leur permettant de communiquer plus librement, accéder à des possibilités d’éducation, et de jouer un plus grand rôle dans la détermination de leur avenir.
 

    Thème 2014 : « Mettre fin au cycle de la violence »

 
Partout dans le monde, des adolescentes sont agressées. Que ce soit par des membres de leur famille, des partenaires ou encore des professeurs, les filles n’ont encore et toujours pas accès à leurs droits et cela les empêchent de réaliser leur potentiel. Cette violence est accentuée et peuvent priver les adolescentes d’un accès à l’information, aux services de santé sexuelle et aux ressources économiques et sociales. Les mutilations génitales notamment, ou violences aggravées, perpétuent le cycle de la violence. L’impunité, souvent la règle, permet à cette violence de continuer.
Cette journée existe pour que chacun se souvienne de ce phénomène qui existe encore. Les Nations Unies recommendent en plus de mesures de sensibilisation, de prendre des mesures fortes pour permettre l’accès au savoir aux filles, afin qu’elles puissent choisir leurs voies.
 
Alors qu’en 2012 on a tenté d’assassiner la militante pakistanaise Malala Yousafzai, alors âgée de 14 ans, alors qu’en 2014 plus de 200 filles ont été enlevées au Nigéria afin de les marier de force, luttons ensemble pour le droit des filles lors la Journée internationale des filles et aussi tout au long de l’année !



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